Les récits policiers : fiction et réalité…
Jeudi 03 mars au CDI, avec Mme Marchand, nous avons rencontré Mme Loisel et M, Grosselin, deux officiers de police judiciaire de la brigade de gendarmerie de Loivre. Ils sont venus nous parler de leur métier, des techniques d’enquête. Les gendarmes nous ont aussi présenté leur matériel et ils ont gentiment répondu à toutes nos questions.
Quand nous sommes entrés au CDI, nous avons été impressionnés par le matériel disposé sur les tables : les moyens de défense et d’arrestation sur les deux premières, le matériel d’enquête scientifique sur la dernière. Les différentes armes sont utilisées selon la gravité de l’intervention : le corps, le bâton télescopique, le gaz lacrymogène, le pistolet à impulsion électrique, le pistolet, et enfin le fusil H4.
Les gendarmes nous ont autorisés à manipuler leurs armes (non-chargées, bien sûr !). Plusieurs d’entre nous ont même pu essayer les deux types de gilets pare-balles et le casque. C’est très lourd ! Cela doit être complexe et difficile de porter tout cet attirail sur les interventions.
Nous avons pu en déduire qu’un gendarme doit être fort physiquement et mentalement. D’ailleurs, ils s’entraînent régulièrement pour se maintenir en forme.
Pourtant, il ne faut croire que les gendarmes passent leurs journées dans l’action : les courses-poursuites sont interdites, car trop dangereuses. Ils consacrent une grande partie de leur temps à rédiger des rapports, les gendarmes doivent être précis, rigoureux : leurs comptes-rendus seront lus par les magistrats, les avocats dans les tribunaux.
Mais auparavant, les gendarmes ont enquêté en se rendant d’abord sur les lieux du délit. Ils revêtent une tenue de protection pour ne pas répandre leur ADN et leurs empreintes, ils prennent de nombreuses photos avant de prélever des traces d’ADN et d’empreintes digitales sur les scènes de crime. Pour cela il faut utiliser de la poudre magnétique et un coton-tige spécial pour recueillir l’ADN. Les prélèvements sont envoyés dans un laboratoire et il faut attendre au moins 6 mois pour avoir les résultats !
Les gendarmes utilisent également des chiens, principalement des malinois et des bergers allemands, mais aussi des caniches nains ! En effet, ces petits chiens peuvent se faufiler partout, notamment dans les coffres à bagages des avions.
Quand les suspects sont arrêtés, commence la garde-à-vue. C’est très réglementé : les gendarmes doivent connaître et respecter le Code Pénal et le Code de Procédure pénale.
Au cours de cette rencontre, nous avons compris que ce métier est compliqué, mais varié et passionnant. Les films et la réalité ne se ressemblent pas du tout !
Nous avons appris énormément de choses et nous remercions les officiers de gendarmerie d’être venus nous présenter leur métier.
Les élèves de 5eA
Les photos de la rencontre dans le calaméo ci-dessous. Cliquez sur le lien pour ouvrir la présentation.