Le lundi 21 janvier, nous sommes partis à Reims. Le matin nous avons visité les caves Pommery et son exposition d’art contemporain. Par la suite, nous créerons une œuvre avec Mme Bailly que nous exposerons dans ces caves. Le midi, nous avons mangé au lycée Jean Jaurès qui nous a gentiment accueillis et nous les en remercions. L’après-midi, nous avons pu admirer la cathédrale de Reims avant de rentrer.

Nous avons donc visité les caves Pommery. C’est un lieu gigantesque. La plus grande partie de l’exposition sur le thème « Esprit Souterrain » se trouve trente mètres sous terre dans les galeries où le champagne est stocké en attente d’arriver à maturité. À l’arrivée au domaine un fût géant et sculpté nommé « foudre » surplombait la salle. Nous avons ensuite été surpris de voir, au fond, une statue d’éléphant faisant le poirier sur sa trompe. Selon l’artiste, un éléphant pourrait faire cela à plus de 18 000 km de la Terre. Pour descendre dans les caves, nous n’avons pas descendu de simples escaliers mais les marches étaient une œuvre d’art lumineuse qui symbolisait une transition entre un monde terrestre et un monde souterrain. La suite de l’exposition se passe dans des crayères de plus de trente mètres de profondeur dans les caves. Une artiste anglaise Holly Hendry y a fabriqué un réseau de tuyaux allant du bas de la crayère jusqu’en haut. Après avoir déambulé dans le labyrinthe des caves de champagnes au milieu des œuvres, nous sommes remontés à la surface*.

L’après-midi, nous sommes allés à la cathédrale Notre-Dame de Reims. Mme Bailly nous a parlé de son architecture qui est gothique : tout est fait dans les détails, comme les statues en forme de gargouilles sur les côtés ou bien celles représentant les nombreux rois sacrés ici. Le premier d’entre eux était Clovis qui y a été baptisé en 496 et qui se trouve au milieu du bas-relief. À gauche du premier portail, il y a une statue représentant un ange au sourire qui nous a semblé maléfique, voire malsain. Cet ange est devenu au fil du temps le symbole de la ville de Reims. Sur le Parvis de la cathédrale, il y a une phrase gravée de Charles de Gaulle voulant « sceller la réconciliation de la France et de l’Allemagne » avec le chancelier Adenauer en 1962. On peut observer ces mots en français et en allemand. Nous avons été impressionnés par la majesté et les détails de la cathédrale.

Quand nous sommes entrés dans la cathédrale, nous avons pu remarquer que la cathédrale était divisée en trois parties correspondant aux trois portes que l’on avait observées sur la façade. Il y avait sur les parois des affichages donnant des explications sur l’histoire de la cathédrale et sur les sacres qui y ont eu lieu. Malgré la grandeur du lieu, nous avons trouvé que la présence d’une boutique à l’intérieur de la cathédrale était étonnamment décalée avec les valeurs d’un lieu de culte. Mais c’est surtout avec surprise que nous avons vu en entrant que les vitraux qui semblaient ternes de l’extérieur, laissaient pénétrer de lumières colorées à l’intérieur. Les vitraux étaient de styles différents : certains étaient traditionnels et racontaient des passages de la Bible ; d’autres étaient plus modernes comme ceux de Marc Chagall et d’autres enfin, datant de 2008 et réalisés par Imi Knoebel, étaient d’autant plus modernes qu’ils étaient abstraits et plus lumineux que les autres.

Enfin, nous rentrons à Vrigne-aux-Bois, ravis d’une journée lumineuse à Reims.

Les élèves de 4B

(Sources et Crédits photographiques: Exp #14, Esprit Souterrain, Pablo VALBUENA, Kinematope, 2016 @Fred Laures-3)