Ce matin, nous sommes allés au Cap Fréhel. Nous avons observé la végétation que l’on trouve autour : la lande. Celle-ci pour s’adapter au vent et aux embruns est constituée de plantes peu élevées (bruyère, ajonc, genêt), on n’y trouve quasiment pas d’arbres (hormis quelques saules). Nous avons également vu le phare qui signale aux bateaux la présence du cap. En fait nous en avons vu deux : le nouveau et l’ancien. Le phare qui fonctionne actuellement est automatique et « marche » à l’électricité, il mesure une trentaine de mètres. L’ancien phare, plus petit était éclairé par de la graisse de baleine qu’on faisait fondre.

Ensuite, nous sommes allés observer « la Fauconnière », rocher où de nombreux oiseaux viennent nidifier. Florence nous a expliqué qu’on pouvait y voir au printemps : des goélands, des cormorans, des Fous de Bassan, des pingouins, des macareux, etc.

Puis nous sommes retournés au bus, le vent soufflait de plus en plus fort et nous avions du mal à avancer !

Cet après-midi, nous sommes allés voir un élevage de moules : la mytiliculture.

Au départ, les « bébés » moules s’accrochent sur des cordes qui seront tendues sur des tables. Au bout d’un mois, quand elles ont grandi, la corde avec les moules est enroulée autour d’un pieu en chêne de 2,50 m. Les mytiliculteurs mettent un filet autour des moules pour les maintenir, ils fixent aussi en bas du pieu des « tahitiennes », sorte de jupe en plastique pour empêcher les crabes de venir les manger. Quand les moules ont grandi, elles sont récoltées par des cueilleuses, un grand tube avec des griffes aux extrémités. Puis les moules sont lavées avant d’être expédiées.

Nous avons eu la chance de voir travailler des mytiliculteurs sur des bateaux amphibies, mais nous avons dû quitter les bouchots assez rapidement, car la mer remontait à grande vitesse.

Nous en avons profité pour prendre notre goûter, lorsque nous sommes sortis de la salle les bouchots étaient totalement recouverts et le vent soufflait de plus en plus fort !

Louann G, Julia et Zoé