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samedi 08 février

Par Francis Retournard dans la catégorie CM2

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 Ce matin, nous sommes allés à Saint-Malo.

Nous avons d’abord visité la Maison du Corsaire. Le guide nous a expliqué que les armateurs faisaient du commerce quand le pays était en paix ; par contre, en temps de guerre, ils pouvaient se battre avec l’autorisation du roi (lettre de marque) ils étaient alors corsaires. Pendant les combats, ils devaient faire tomber le drapeau du navire adverse (en allant à l’abordage) et le combat s’arrêtait. Le perdant devait remettre au gagnant son autorisation du roi. À ce moment-là, ils allaient en prison pour être échangés contre d’autres prisonniers. S’ils ne pouvaient pas donner cette autorisation, ils étaient considérés comme des pirates et pendus « haut et court ». Si un marin continuait à se battre après la chute du drapeau, il était alors pendu par les siens.

En temps de paix, les armateurs faisaient du commerce. Ils envoyaient des bateaux chercher des épices (clou de girofle…), de la canne à sucre, du café, du cacao, de la cannelle, du thé, de la soie, de la porcelaine… Le voyage durait plusieurs années.

Les marchandises étaient rangées sous la maison, dans des caves.

Saint-Malo était une ville très riche.

Pour protéger la ville et les marchandises qui se trouvaient dans les bateaux au port à marée basse, on fermait les portes des remparts à 22 heures. Une cloche sonnait pour avertir les gens de rentrer chez eux. Elle sonnait pendant 4 minutes. Après on lâchait 24 dogues (molosses entre 80 et 120 kilos) dans la ville et hors des murs. Si quelqu’un n’était pas rentré, il risquait de se faire dévorer.

Après un pique-nique dans la gare maritime, nous sommes rentrés dans la ville (intra-muros). On a d’abord vu l’Hôtel de Ville sur lequel flottent les drapeaux de Saint-Malo, de la Bretagne, de la France et de l’Europe. Puis nous avons découvert la maison natale de Chateaubriand. Il y avait les armoiries de la famille Chateaubriand.

On a vu plusieurs maisons qui avaient des vitres comme celles des bateaux parce que ceux qui construisaient les maisons étaient ceux qui construisaient les bateaux.

On est ensuite arrivés au Canada en trois minutes sans avion. En effet, il y a une petite place offerte au Canada par la ville de Saint-Malo en mémoire de Jacques Cartier (né à Saint-Malo) et qui appartient donc au Canada.

On a ensuite observé la statue et la maison de Robert Surcouf (un autre Malouin) qui était corsaire et très riche. Il y avait un « pot-à-feu » de plus de trois mètres sur le toit, montrant sa richesse.

Nous nous sommes ensuite promenés sur les remparts. Nous avons vu le chenil des dogues, la statue de Jacques Cartier, des canons et des échauguettes où des grilles protégeaient les gardes des chiens.

Après un goûter, nous sommes rentrés au Centre.

Eliah, Romain et Tom

Petit mot de la maîtresse

Bonsoir à tous !

Quelques lignes pour vous dire qu’ici tout va pour le mieux ! Nous n’avons pour l’instant aucun malade à déplorer même si la fatigue commence à se faire un peu sentir pour certains (nous les réveillons le matin en entrant dans les chambres à 7h45).

Nous poursuivons notre séjour avec des visites très intéressantes et un temps qui demeure clément (bien que nous soyons arrivés sous un typique crachin breton ce matin à Saint-Malo, nous avons fait la visite des remparts sous un beau soleil…).

Les enfants se montrent intéressés et curieux de tout, ce qui est très agréable. Évidemment le temps des trajets en bus et celui des repas demeurent un peu bruyants … Mais bon on ne peut pas tout avoir !

Demain dimanche, pas de repos ! Nous poursuivons avec une sortie au Cap Fréhel, espérons que les poussins ne s’envolent pas trop loin !

Bon week-end !!!!