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vendredi 07 février

Par Francis Retournard dans la catégorie CM2

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Ce matin, nous avons fait notre dernière séance de char à voile. C’était vraiment bien car cette fois-ci, on a eu du vent, on n’a donc pas eu à pousser et les chars allaient plus vite !

Par contre, à cause du vent, il a été plus difficile de mettre la voile, il fallait faire attention de ne pas prendre un coup de bôme !

Vincent nous a préparé un petit parcours : nous devions aller tout droit (en tirant sur l’écoute pour prendre de la vitesse), faire un grand virage (en tirant sur l’écoute au début et en la relâchant dès que la voile changeait de côté) et enfin revenir en ligne droite puis s’arrêter.

Comme Vincent nous a dit que si nous prenions le virage trop vite une roue risquait de se lever, beaucoup d’entre nous n’ont pas pris de vitesse au départ et n’ont pas réussi à faire le parcours sans s’arrêter. Finalement, nous avons pris confiance et tout le monde a réussi au moins une fois le parcours sans être poussé ! Cette séance a été géniale, c’était la meilleure !

En début d’après-midi, nous sommes allés aux Sables d’or-les pins, dans l’estuaire d’un petit fleuve côtier « l’Islet ». On a étudié le sable par groupe à la loupe, on a ainsi vu qu’il était composé notamment de petits morceaux de coquillage et de petits graviers. Ensuite, on a étudié les laisses de mer, on a vu qu’elles étaient composées de branches, d’algues, on a constaté que des graines y poussaient. Les laisses de mer sont les déchets laissés par la mer et cela nous permet de savoir jusqu’où elle est montée.

Ensuite on a observé la dune et Philippe nous a expliqué comment elle s’était construite. Elle est formée de sable sec, à cause du vent, le sable se déplace et forme une bosse, cette bosse est peu à peu recouverte d’oyat. L’oyat est une plante qui ne pousse que sur le sable et dont les racines peuvent atteindre plus de 10 mètres. Au fur et à mesure que l’oyat se développe, ses racines forment un tissu qui permet de tenir le sable en place et empêche la dune de bouger.

Lorsque nous observions la dune, nous avons pu voir des bernaches cravants.

Nolann, Jules et Luuna