Si on s’intéresse aux formules de pari ou, comme l’indique le nom de ce célèbre site congolais, Paridirect.com, bénéficiant d’une licence, le parieur peut modifier aussi longtemps que dure la compétition le sens de ses choix. En ce sens, on sera très attentifs à toute nouvelle information pour réorienter ses mises. 

L’impact d’une cascade de mauvaises nouvelles sur un favori

La France a régulièrement fait partie du trio quatuor des vainqueurs potentiels, avec très peu de retard sur le Brésil de Neymar, et souvent à égalité avec l’Angleterre, devant l’Argentine. 

Le simple fait que la France défende son titre est, en soi, un gage qu’elle aura la rage de vaincre même ses plus farouches adversaires. On privilégie le mental, sur tout concours de circonstances, ce qui est le cas, avant le commencement du mondial. La France peut-elle gagner, “malgré tout” ? Auquel cas, ce serait de l’héroïsme pur. Mais le parieur perspicace va-t-il risquer de perdre avec son équipe favorite ? Les joueurs seront prudents et pourraient réviser, en cours de route, les marges et cotes accordées aux porteurs des 3 couleurs.

Les blessures réduisent les chances d’aller au bout de la course

Le parieur devra préserver un fragile équilibre entre les facteurs objectifs et ses préférences subjectives pour maintenir le balancier et opérer des paris fondés sur des chances raisonnables. 

Plusieurs piliers sont tombés avant la sélection et se sont mis en retrait : Kimbempe, Kanté, Pogba, Maignan ont quitté la scène pour blessures physiques avant la compétition. 

Presnel Kimbempe se retire le 14 novembre. C’était une charnière du milieu de terrain, essentiel à la victoire. Il était capitaine des Bleus face à la Croatie en juin, c’est peu dire son importance. 

NGolo Kanté et Paul Pogba sont les deux autres atouts-maîtres du milieu de terrain, sacrifiés dans la course. 

Deschamps peut miser sur Aurélien Tchouameni (23 ans, beaucoup de sélections jeunes), Eduardo Camavinga (19 ans, 4 sélections) et le Monégasque Youssouf Fofana (23 ans, 2 sélections). L’expérience leur manquera. Comment le parieur qui les connaît à peine peut-il leur faire confiance ?

Puis, ce fut le tour du meilleur buteur de la Bundesliga, Christopher Nkunku, à l’entraînement une fois au Qatar. 

Admettons que pour calculer une cote sur une échelle de 10, chaque joueur de cette importance compte au moins 1, 5 point, qu’on retire à chaque défection. La question arithmétique simple consiste à savoir combien de points gagnants il me reste. Le reste est affaire de résilience. 

Le forfait de Benzema laisse filtrer un mauvais calcul

Le forfait du Ballon d’Or” Karim Benzema laisse aussi place au doute sur la “mauvaise gestion” qu’aurait pratiqué le sélectionneur Didier Deschamps. Benzema s’est à nouveau blessé à l’entraînement. L’entraîneur ne remplace pas le buteur du Real de Madrid, mais joue sur la mobilité des trois autres attaquants. Cette stratégie paie, lors du premier match contre l’Australie, que la France gagne 4-1, avec un doublé de l’avant-centre, Olivier Giroud. 

L’équipe de France peut se qualifier lors de la poule éliminatoire simple (Tunisie, Danemark) sans son “Ballon d’Or” et Benzema aurait pu conserver ses chances pour les tours risqués vers la finale. Mais est-ce bien le calcul effectué par Deschamps ? 

La Belgique a, en contre-exemple, conservé Lukaku, alors que cet attaquant n’est pas disponible pendant deux semaines. 

La présence face à l’Australie et l’élimination de l’Argentine

Lors de la première rencontre, la France a fait preuve d’inventivité, puisque Rabiot, un milieu de terrain, axe que l’on croyait faible, a égalisé, ouvrant la voie à Giroud (2 buts) et Mbappé pour confirmer la supériorité française. 

Mais, à quelque chose malheur est bon : dans une autre poule, l’outsider saoudien éliminait d’emblée l’un des deux ou trois grands favoris, l’Argentine de Lionel Messi -on excusera du peu – par un score honorable de 2 à 1. 

Un Australien, qui aurait mieux fait de parier sur la France contre son pays, a perdu 155 000 euros, en misant, a priori sans risque, sur l’équipe du capitaine Messi, censée l’emporter aisément contre l’Arabie Saoudite. 

D’expérience, on évitera de “mettre tous ses œufs dans le même panier” et de croire ramasser gros en s’alignant sur un favori, comme si cela allait de soi. 

Les exemples donnés visent à laisser penser qu’il existe de nouvelles combinaisons possibles à un entraîneur, quand les meilleurs joueurs sont mal en point. Un outsider peut aussi renverser la table et subvertir le pronostic. Beaucoup de choses peuvent se jouer dans un prélude bien mené. 

Le parieur restera prudent, à l’affût des dernières informations, ne paniquera pas en cas de défection, et mènera sa barque avec sagesse et circonspection.