mar.
30

Hansel et Gretel

Par Enseignant Cl24 dans la catégorie Vie de l'école

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jeu.
25

Mots invariables -Mes mots de CE2 (épelés lettre par lettre)

Par Enseignant Cl24 dans la catégorie Orthographe

Mes mots de CE2

 

Mots invariables:

Mes autres mots de CE2:

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jeu.
18

La sorcière de la rue Mouffetard 2 (Pierre Gripari )

Par Enseignant Cl24 dans la catégorie Vie de l'école

Une fois rentrée chez elle avec le pain, Nadia pris sur le rayonnage une boîte de sauce tomate, et elle se disposait à repartir, lorsque son papa l’arrêta :

–          Et où vas-tu, comme ça ?

–          Je vais porter cette boîte de sauce tomate à une vieille dame qui me l’a demandée.

–          Reste ici, dit Papa Saïd. Si ta vieille dame a besoin de quelque chose, elle n’a qu’à venir elle-même.

 

Nadia, qui était très obéissante, n’insista pas.

 

Mais le lendemain, en faisant les courses, elle fut, pour la seconde fois, arrêtée par la vieille :

–          Eh bien, Nadia ? Et ma sauce tomate ?

–          Je m’excuse, dit Nadia, toute rougissante, mais mon papa n’a pas voulu. Il dit que vous veniez vous-même.

–          C’est bon, dit la vieille, j’irai.

 

Le jour même en effet, elle entrait dans l’épicerie :

–          Bonjour, Monsieur Saïd.

–          Bonjour, Madame.

–          Vous désirez ?

–          Je voudrais Nadia.

–          Hein ?

–          Oh pardon ! Je voulais dire : une boîte de sauce tomate.

–          Ah, bon ! Une petite ou une grande ?

–          Une grande, c’est pour Nadia …

–          Quoi ?

–          Non, non ! Je voulais dire : c’est pour manger des spaghettis.

–          Ah, bien ! Justement, j’ai aussi des spaghettis …

–          Oh, ce n’est pas la peine, j’ai déjà Nadia …

–          Comment ?

–          Excusez-moi, je voulais dire : les spaghettis, je les ai déjà chez moi …

–          En ce cas … voici la boîte.

 

La vieille pris la boîte, la paya, puis, au lieu de partir, se mit à la soupeser :

–          Hum ! C’est peut-être un peu lourd … Est-ce que vous ne pourriez pas …

–          Quoi ?

–          Envoyer Nadia chez moi.

 

Mais Papa Saïd se méfiait.

–          Non, Madame, nous ne livrons pas à domicile. Quant à Nadia, elle a autre chose à faire. Si cette boîte est trop lourde pour vous, et bien, tant pis, vous n’avez qu’à la laisser !

–          C’est bon, dit la sorcière, je l’emporte. Au revoir, Monsieur Saïd !

–          Au revoir, Madame !

Et la sorcière s’en fut avec la boîte de sauce tomate. Une fois rentrée chez elle, elle se dit :

–          J’ai une idée : demain matin, je vais aller rue Mouffetard, et je me déguiserai en marchande. Lorsque Nadia viendra faire les courses pour ses parents, je l’attraperai.

dim.
14

Poésie ponctuations

Par Enseignant Cl24 dans la catégorie Vie de l'école

Trois élèves d’un CE2 jouent cette poésie de Maurice Carême.

ICI sur ur le blog du CM2 de M. Crolbois

 

sam.
13

La sorcière de la rue Mouffetard

Par Enseignant Cl24 dans la catégorie Vie de l'école

La sorcière de la rue Mouffetard

de Pierre Gripari

 

Il y avait une fois, dans le quartier des Gobelins, à Paris, une vieille sorcière, affreusement vieille, et laide, mais qui aurait bien voulu passer pour la plus belle fille du monde !

Un beau jour, en lisant le journal des sorcières, elle tomba sur le communiqué suivant :

 

Madame,

     Vous qui êtes vieille et laide

     Vous deviendrez jeune et jolie !

     Et pour cela :

     Mangez une petite fille,

     A la sauce tomate !

           

            Et plus bas, en petite lettre :

 

Attention !

     Le prénom de cette petite fille

     Devra obligatoirement commencer

     Par la lettre N !

 

Hors il y avait, dans ce même quartier, une petite fille qui s’appelait Nadia. C’était la fille aînée de Papa Saïd (je ne sais pas si vous connaissez) qui tenait l’épicerie – buvette de la rue Broca.

–       Il faut que je mange Nadia, se dit la sorcière.

 

Un beau jour que Nadia était sortie pour aller chez le boulanger, une vieille dame l’arrêta :

–          Bonjour, ma petite Nadia !

–          Bonjour, Madame !

–          Veux-tu me rendre un service ?

–          Lequel ?

–          Ce serait d’aller chercher pour moi une boîte de sauce tomate chez ton papa. Cela m’éviterait d’y aller, je suis si fatiguée !

 

Nadia, qui avait bon cœur, accepta tout de suite. Si tôt qu’elle fut partie, la sorcière – car c’était elle – se mit à rire en se frottant les mains :

–          Oh ! Que je suis maligne ! disait-elle. La petite Nadia va m’apporter elle-même la sauce pour la manger !

 

Une fois rentrée chez elle avec le pain, Nadia pris sur le rayonnage une boîte de sauce tomate, et elle se disposait à repartir, lorsque son papa l’arrêta :

–          Et où vas-tu, comme ça ?

–          Je vais porter cette boîte de sauce tomate à une vieille dame qui me l’a demandée.

lun.
08

Le joueur de flûte de Hamelin

Par Enseignant Cl24 dans la catégorie Vie de l'école

Un jour, un joueur de flûte franchit les portes de Hamelin. L’homme se rendit à l’hôtel de ville, où il demanda à parler au maire.
Il lui dit :
« Je peux, si vous le souhaitez, débarrasser la ville de tous ses rats.
– Et par quel moyen, monsieur ?
– C’est un secret qui m’appartient… Mais, pour mon travail, je veux recevoir mille pièces d’or.
– C’est un million qu’il faudra vous donner si vous réussissez ! s’exclama le maire.
– Mille écus suffiront, répondit l’homme. Faites-les préparer. Je passerai les prendre dès que les rats auront quitté la ville. »

Une fois dehors, le joueur de flûte se mit à jouer de son instrument. Cette fois, la mélodie était vive et pleine de malice.

Alors, les enfants de Hamelin se pressèrent autour du musicien. Il en venait de toutes parts, des petits, des grands, des moins grands. Tous riaient et chantaient…

Le joueur de flûte fit le tour de la ville, entraînant à sa suite la ribambelle d’enfants. Sa musique faisait entrevoir aux enfants un pays merveilleux où ils n’auraient qu’à s’amuser sans jamais être punis. Ils marchaient d’un bon pas, et les parents, impuissants, ne parvenaient pas à les retenir.

Alors, le joueur de flûte franchit les portes de la ville. Les enfants le suivirent. Ils marchèrent longtemps et, bientôt, le cortège ne fut plus qu’un petit point sur l’horizon. Et puis, le petit point disparut.

Les enfants s’arrêtèrent au pied d’une belle montagne. Au son de la flûte, celle-ci s’entrouvrit et tous les enfants suivirent le joueur
de flûte à l’intérieur. Enfin, après le passage du dernier enfant, la montagne se referma.

Des autres enfants, il n’y avait plus trace et personne n’a jamais su ce
qu’il était advenu d’eux. Mais on raconte, depuis ce jour-là, que, lorsque le vent
souffle derrière la montagne, on peut entendre des rires d’enfants heureux.