Texte écrit par les enfants :

“Mardi 17 octobre Bernard Champenois est venu dans notre école. Il a participé aux jeux paralympiques de Sydney en Australie en 2000. Il a gagné 2 médailles en paracyclisme, une en or et une en argent. Il a un problème à la jambe car il a eu un accident de moto à l’âge de 18 ans. Il nous a parlé de son parcours, de ses médailles et de son handicap, et aussi de son combat pour refaire du sport. Ensuite il nous a montré comment il faisait du vélo qu’il a transformé lui-même pour l’adapter à son handicap. Enfin nous avons chanté une chanson en son honneur, il était très ému et nous aussi !”

Bernard Champenois a répondu aux questions des enfants :

Il a toujours fait du sport, il trouve que le sport est un bon apprentissage. Il a commencé par l’athlétisme. Après son accident tout s’est écroulé car il voulait être prof de sport. Il a souffert du regard des gens au sujet de son handicap mais il a appris à ne plus y prêter attention. Il s’est battu et a choisi de faire du cyclisme. Son épreuve préférée c’est le cyclisme sur route en équipe. Il a eu plusieurs prix : champion de France, du monde, champion olympique, prix académique Sport Etude et la légion d’honneur ! Il est plus fier de son titre olympique car il a plus de valeur dans la mesure où c’est tous les 4 ans. A l’époque où il a eu sa médaille il a touché 25 fois moins que David Douillet ! Aujourd’hui, heureusement, les médaillés olympiques et paralympiques touchent la même somme. Bernard Champenois s’est également battu pour que le temps de diffusion à la TV sur les JO et les JP soit le même ! Pour aller à Sydney il a pris l’avion avec toute la délégation française. Il est arrivé un jour avant son départ à cause du décalage horaire ! Il a fait beaucoup de sacrifices pour arriver à ses résultats et il a conscience que cela a été parfois au détriment de sa famille. Il nous a dit que sans eux il n’y serait jamais arrivé, tant pour surmonter l’épreuve de son accident, que pour réussir dans le cyclisme. Il s’entraînait 6 heures par jour et effectuait 22000 km par an. Il nous a délivré un message très fort : dans sa tête il n’a pas de handicap, il s’est battu et a prouvé que c’était possible : “J’ai eu une vie extraordinaire après mon accident”.

Nous sommes très fiers de l’avoir rencontré.

Nous avons eu un article dans le journal.